Jean Kodische est ingénieur de profession. Il est actuellement le PDG de la société Eneria. Il a fait ses études d’ingénieur en France, et à la fin de chaque année, il avait une période de stage obligatoire. À un moment donné, six amis se sont réunis et ont décidé de collecter quelques milliers d’euros pour réaliser des travaux de consolidation dans une école d’Ocna Sibiului. L’école était dans un état de dégradation très avancé. À l’époque, il est venu en bus et cela a pris 48 heures de la France à la Roumanie. C’était pratiquement son premier lien avec la Roumanie.
Aujourd’hui, dans le podcast Narada “Leadership avec âme : Conversations avec des voix importantes dans les affaires qui soutiennent l’éducation“, il parle de son expérience, de sa première rencontre avec la Roumanie, mais aussi des frustrations qui le hantent actuellement concernant les manques du système éducatif ici. “Je suis ingénieur et j’ai fait des études d’ingénieur en France, et à la fin de chaque année, nous avions une période de stage obligatoire. C’est ainsi que six amis et moi avons décidé de collecter quelques milliers d’euros pour réaliser des travaux de consolidation dans une école d’Ocna Sibiului. L’école était dans un état de dégradation très avancé. À l’époque, je suis venu en bus et cela a pris 48 heures de la France à la Roumanie. Rien que cette partie était très difficile. Et voilà, mon premier lien avec la Roumanie était une école“, se souvient-il.
De retour en France, Jean a progressé dans sa carrière au point qu’on lui a proposé de prendre la direction d’Eneria en Roumanie. Il a déménagé ici avec toute sa famille. Dans le podcast, il mentionne également le premier emploi de sa femme, l’endroit où leurs enfants étudient, et l’inclination de ses parents pour le bénévolat. Jean Kodische parle avec sincérité et émotion du village où il est né, des professeurs qui ont marqué sa vie, et des différences entre les systèmes éducatifs en Roumanie et en France. “La principale différence entre le système français et le système roumain est que dans le système roumain, les enfants ayant des difficultés d’apprentissage ne sont pas aidés au niveau où ils devraient l’être. Il n’y a pas d’égalité des chances dans l’éducation pour ceux qui ont des difficultés d’apprentissage. En Roumanie, seuls les enfants qui atteignent l’excellence sont soutenus.” Il fait appel aux hommes d’affaires et à la société civile, attirant l’attention sur le besoin de la force du grand nombre pour contribuer à l’éducation et pour apporter réellement un changement dans le système et offrir une chance supplémentaire à l’évolution. “L’éducation est ce qui formera la prochaine génération. Si je n’aide pas, que vais-je recevoir en retour ? Pourquoi quelqu’un viendrait-il m’aider et répondre à mes besoins ?” affirme Kodische.
Le podcast est animé par Ramona Raduly, journaliste avec plus de 20 ans d’expérience dans la presse roumaine, qui a pris le rôle de conteuse pour l’organisation Narada précisément à cause de sa frustration personnelle liée au système éducatif roumain. “Quand j’ai pris contact pour la première fois avec Narada et que j’ai écouté les histoires des communautés de l’organisation, j’étais dans la position d’un parent d’enfants nouvellement entrés dans le système public d’éducation roumain. Il me semblait que tout était à l’envers à l’école, que le programme ne répondait pas du tout aux besoins individuels des enfants, que les enseignants manquaient de nombreuses compétences pédagogiques. Je suis allée avec Narada dans une communauté en Moldavie, et après avoir vu le niveau de l’école dans les zones rurales du pays, mes frustrations se sont amplifiées. Le fait que des gens comme Jean aient accepté le défi de parler dans un podcast, de donner une voix à l’éducation, semble être une lueur d’espoir que nous réussirons à nous unir à beaucoup d’autres et à améliorer les écoles en Roumanie,” explique Ramona Raduly.
“Leadership avec âme : Conversations avec des voix importantes dans les affaires qui soutiennent l’éducation” continuera avec de nouveaux épisodes, et parmi les invités figurent des leaders importants de grandes entreprises en Roumanie, notamment BIC Romania, Adrem, Prime Kapital et Green Horse Games, qui participent activement et soutiennent les plans de Narada pour résoudre les urgences variées de l’éducation listées sur HartaEdu.ro.
